Faire ensemble
Action pour le climat, pour nous, pour les générations futures
Week end 22. 23 24 septembre pour les premières rencontres.
Vendredi 22 sept 20 H Kerbors salle de l’Estuaire (salle des fêtes , ancienne école)
“Autant que faire se peut” Des femmes et des hommes inventent leur territoire.
Neven Denis présentera son documentaire
Samedi 23 sept à 18 H à Lanmodez salle Ty an holl (salle polyvalente près du bar épicerie)
Les écoptimistes, remèdes à l'éco-anxiété.
Dorothée Moisan, journaliste d'investigation, nous parlera de son livre
Dimanche 24 sept à 10 H à Pleubian, (Lanno bras entre St Antoine et L’Armor)
Une micro forêt
Plantée en février 2022 à Pleubian, présentation par l’association YACABA de Niort
Pour ces 3 propositions, participation libre et en conscience
Le but de ce we est de définir et de proposer ensemble des actions à mettre en place sur nos territoires.
Le faire ensemble, car nous sommes tous concernés, tous avec nos différences, c'est aussi notre richesse.
Tous des colibris.
Parce que l’on ne peut pas attendre des autres qu’ils le fassent, parce que l’on peut encore choisir. Chaque dixième de degré gagné à son importance, pour nous, pour les générations futures, pour tout le vivant. Nous sommes tous concernés.
A nous d’agir.
Belle journée
Pascal DANIEL
Le documentaire “Autant que faire se peut”
Le film documentaire "Autant que faire se peut" est l'occasion de célébrer à l'écran les initiatives locales qui repensent le vivre ensemble et notre lien avec le vivant. Pour en parler, Neven Denis, cinéaste et photographe breton, réalisateur du film.
Véritable voyage en Centre-Bretagne, le documentaire nous invite à aller à la rencontre des femmes et des hommes qui inventent leur territoire.
Allons à la rencontre d’un collectif qui construit la salle polyvalente de Laurenan, d’un autre qui plante et reboise, d’une chorale mais pas que, du bouilleur de cru, d’une recyclerie…
"Loudéac est dans le centre-Bretagne, c'est-à-dire le territoire sacro-saint de l'agro-industrie, donc il y a peu de places pour de telles initiatives d'habitude. L'idée est de proposer un outil de réflexion, à travers le film, pour mettre en avant ces initiatives, et que ça bouscule nos certitudes et nos imaginaires." ( Neven Denis)
Réparer le vivant, renouer le lien social, culturel, reconstruire la relation avec le travail… Le film de Neven Denis sur le territoire de Loudéac est un baume au cœur face à la brutalité du système économique dominant qui mène à la catastrophe écologique. Il suit un groupe qui construit un bâtiment collectif terre et paille, un autre qui plante des haies, une chorale de femmes… Il écoute, donne le temps de parler, sans reformuler, sans commenter. Tourné dans un endroit de Bretagne réputé comme le cœur de l’agro-industrie bretonne, Autant que faire se peut donne à voir des gens inspirants. « L’idée n’est pas d’attaquer le modèle agro-industriel, plutôt de faire un film qui soit pas trop clivant », déclare Neven Denis. Lui qui a grandi dans une ferme du Trégor s’attache à montrer des gens qui donnent à espérer et réfléchir, ouvrent des perspectives. Il a suivi des études qui combinent la sociologie et les arts visuels, avec un master Image et Société, réalisation de documentaire de l’université Paris Saclay. Il arpente le territoire autour de Loudéac depuis trois ans, en tant que collecteur de photographies et de mémoires pour l’Office de développement culturel du Menez.
Dorothée Moisan
Démoralisée par l’avalanche de mauvaises nouvelles, la journaliste Dorothée Moisan a décidé de partir à la rencontre des « Écoptimistes », des hommes et des femmes qui, bien que conscients de la crise écologique, parviennent à dépasser leur écoanxiété et à garder la pêche.
Péril climatique, extinction des espèces, pollutions… N’en jetez plus ! Démoralisée par la litanie quotidienne des mauvaises nouvelles, la journaliste Dorothée Moisan a décidé de réagir. Refusant de céder à l’écoanxiété, elle est partie en quête de personnalités qui, bien qu’aux premières loges du désastre, trouvent des raisons de vivre, de lutter, et d’être heureux.
Car effondrement ou pas, on peut garder la pêche ! C’est ce que révèlent ces portraits d’écologistes inspirants qui, non seulement ne cèdent pas à l’écoanxiété, mais rebondissent par l’action, la créativité, le rire, la transmission ou l’engagement. Pleinement conscients de la crise écologique, l’humoriste Guillaume Meurice, le jardinier Gilles Clément, la maire Léonore Moncond’Huy, la glaciologue Heïdi Sevestre, l’ingénieur Corentin de Chatelperron, l’écologue Franck Courchamp, la facilitatrice de transition Anne de Béthencourt, l’étudiante Louise Arrivé ou le père de famille Guillermo Fernandez arrivent encore à s’amuser. Et c’est diablement communicatif ! Ils ont trouvé l’astuce philosophale pour se battre en gardant le sourire et nous livrent leurs réjouissantes recettes de survie. Afin que nous devenions, nous aussi, des écoptimistes !
La micro forêt
L’association YACABA est née en février 2020, issue du Groupe ACABA (Action Climat Agriculture Biodiversité Alimentation ) du collectif marche pour le Climat Niort, qui organise depuis l’automne 2018 des actions pour le climat à Niort (marches citoyennes pour le climat, soirées projections/débats, Clim’apéros…)
A Pleubian, ils ont aidé à la réalisation d’une de ces micro-forêts en se basant sur la méthode Miyawaki. Le résultat est impressionnant, plantée en février 2022 avec des plants d’une cinquantaine de cm, cette micro forêt est aujourd’hui très touffu et certains arbres dépassent les 2.50m. elle a une surface de 150 m².
Elle est implantée sur un terrain privé, mais cela a vocation à être mis en place sur le domaine public, pourquoi pas sur des délaissés municipaux ?
C’est un enjeu pour la biodiversité, pour le climat, pour nous.