L'école de Lanmodez est en RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) depuis 2015 avec l'école de Pleumeur Gautier.
Les élèves de CM1/CM2 sont accueillis à Lanmodez dans la classe de Mme Davy (directrice de l'école de Lanmodez)
Les élèves de maternelle /CP/CE sont accueillis à Pleumeur Gautier dans les classes de Mme Rouiller (directrice de l'école de Pleumeur Gautier) et de Mme Coadou (adjointe)
Un mini-bus fait le lien entre les 2 écoles matin et soir.
Communication avec les familles
Septembre : Réunion de présentation de la classe et des projets de l'année
Décembre : Rencontres individuelles avec les familles
Toute l'année : Entretiens sur rendez-vous
Un padlet commun aux 3 classes du RPI destinés aux familles pour suivre les projets de classe.
« La gazette de l'école », journal rédigé par les élèves de CE/CM, diffusée dans les familles.
Les temps forts du RPI quelques exemples:
L' amicale des parents d'élèves du RPI Lanmodez/ Pleumeur Gautier regroupe des parents volontaires pour soutenir et accompagner au mieux les projets pédagogiques proposés par les enseignants des trois classes.
C'est un excellent moyen de se rencontrer entre parents, de suivre au plus près les activités de l'école et de passer de bons moments.
Nous nous associons volontiers dès que cela se présente avec les autres amicales et associations de la presqu'île et nous espérons cette année à venir resserrer davantage les liens entre nous autour de projets communs.
Le restaurant scolaire de l’école de Lanmodez accueille les élèves de la classe de Mme Davy tous les jours à midi.
Ainsi 20 à 25 repas sont servis les jours de classe.
Les menus sont élaborés en collaboration avec la responsable du restaurant scolaire de Pleumeur-Gautier (Avec qui L’école de Lanmodez est regroupé en RPI)
Ainsi, afin de diversifier les repas, la proposition des menus suit un plan alimentaire strict répondant aux normes imposées aux collectivités.
L’introduction de produits issus de l’agriculture biologique a débuté depuis quelques années et des menus végétariens sont désormais proposés à raison de 4 jours répartis sur 5 semaines.
Une formation a eu lieu regroupant les responsables de cuisine des restaurants scolaires de la presqu’île en 2019.
Un approvisionnement local est privilégié lorsque cela est possible.
Et cerise sur le gâteau, les enfants cultivent leurs légumes dans le potager de l’école : Potirons, pommes de terre, radis, petits pois, oignons, échalotes, haricots verts viennent agrémenter les repas.
Chantal
Lundi 2 : Endives, quiche lorraine, haricots beurre, fromage blanc.
Mardi 3 : Macédoine, bourguignon végétarien, pommes de terre du jardin, fromage, fruit.
Jeudi 5 : Betteraves rouges, sauté de porc, flageolets et carottes, fromage, fruit.
Vendredi 6 : Carottes râpées, dinde sauce champignon, riz, yaourt nature.
Lundi 2 : Endives, quiche lorraine, haricots beurre, fromage blanc.
Mardi 3 : Macédoine, bourguignon végétarien, pommes de terre du jardin, fromage, fruit.
Jeudi 5 : Betteraves rouges, sauté de porc, flageolets et carottes, fromage, fruit.
Vendredi 6 : Carottes râpées, dinde sauce champignon, riz, yaourt nature.
Lundi 16 : Pamplemousse, bœuf *carottes, pommes de terre, compote de pommes bio.
Mardi 17 : Radis, lasagnes végétariennes, flan caramel.
Jeudi 19 : Muffins courgettes, saucisse, lentilles, fromage, fruit.
Vendredi 20 : Salade de pâtes, poisson, haricots verts, fromage, fruit.
Des surprises pour la fin de l'année
* Bœuf origine France
Menu végétarien
Voici une rédaction, écrite par une petite fille de CM2, en 1997, Elise Le Merrer.
Papi me raconte - 1939 - 1945 :
J'ai 12 ans en 1939
Je me souviens, c'était au mois de juin, je passais mon certificat d'études et le soir même du résultat de l'examen, c'était la débâcle, les allemands arrivaient.
J'habitais l'Armor Pleubian dans une ferme, mes parents étaient agriculteurs. J'allais à l'école à l'Armor à pied je rentrais manger à midi. J'ai cessé d'aller à l'école à 12 ans, j'avais mon certificat et je suis resté aider mes parents à la ferme.
Nous étions préparés à l'arrivée des allemands, on en parlait à la radio et dans la presse. Je me rappelle, ils sont arrivés avec des chevaux, des fourgons et se sont installés au centre bourg de l'Armor dans une ferme inoccupée. Au début, ils étaient une centaine, ils se déplaçaient en fourgon dans les campagnes mais aussi à vélo. Puis d'autres groupes se sont installés à Crech Maout et à Pen Lann.
Pendant l'occupation, l'école de l'Armor a fonctionné normalement. Mais il y avait certaines écoles qui étaient réquisitionnées : les enfants pouvaient aller à l'école en journée mais le soir les pensionnaires étaient logés chez des particuliers.
Nous les enfants, nous avions peur des allemands aussi nos parents nous disaient toujours de se méfier. Les allemands sont venus plusieurs fois dans notre ferme : ils réquisitionnaient ce qu'il leur allait. Ils ont demandé un pré et du foin pour leurs chevaux. Une autre fois, deux allemands sont rentrés dans la cuisine; mon père sortait les miches de pain du four, ils en ont demandé mais mon père n'a pas cédé, il leur a expliqué que c'était la ration pour la semaine pour toute la famille, ils n'ont pas insisté.
A la campagne, nous étions plus heureux que dans les villes car nous avions tous les produits de la ferme (légumes, viandes), puis nous avions des tickets de rationnement pour nous permettre d'aller à l'épicerie chercher riz, café, chocolat, sucre…Mais parents travaillaient normalement dans leur ferme pendant la guerre mais le soir il y avait le couvre feu vers 9 h c'est à dire que toutes les personnes devaient être rentrées dans leur maison. Les allemands créaient des chantiers, ils devaient construire des blockhaus, c'était en prévision du débarquement. Aussi ils embauchaient des français à partir de 18 ans et ce contre un salaire.
Je me souviens des bruits, des explosions : des mines avaient été posées en 1943 le long des côtes, dans les champs en prévision d'un débarquement allié. Aussi ces mines explosent au contact d'une bête (gibier, renard), mais à la fin de la guerre dans mon voisinage de nombreuses personnes ont été tuées par ces mines (souvent des personnes qui gardées ces vaches dans le pré).
Après la guerre, lors du déminage de nombreux prisonniers allemands ont péri dans un champs devant chez moi.
.Le fait le plus marquant de ces années, c'est le massacre de Crech Maout à l'Armor. Puis un jour, ce fut l'arrivée des américains, ils étaient en char. Les allemands avaient disparu, ils avaient tout quitté la nuit précédente. C'était le débarquement en Normandie, c'était presque inquiétant, les explosions résonnaient jusqu'ici, c'était un bruit sourd, le sol tremblait et les cloches résonnaient à toute volée.
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